Dans les coulisses de la fabrication du Rosé de Saignée
Nouveauté
Nous vous parlions dans notre courrier de fin d’année de notre nouveauté à venir, le Rosé de Saignée. Mais comment le laisser quitter la cave sans vous avoir d’abord expliqué ce qui le rend si exceptionnel. Nous vous proposons donc aujourd’hui de découvrir ses secrets de fabrication, et de vous le faire aimer avant même de l’avoir dégusté.
Une vendange en vert
C’est autour du mois de juillet qu’a lieu la toute première étape : une vendange précoce de la parcelle pendant laquelle est éliminée la moitié des grappes, pour renforcer la concentration des arômes dans les grappes laissées sur le pied. Nous faisons également un effeuillage précoce, côté soleil levant, pour favoriser l’évaporation de la rosée matinale et ainsi éviter les maladies. Cela permet aussi au raisin de « bronzer » plus vite qu’à l’ombre. Pendant toute cette étape on surveille le degré alcoolique et le degré phénologique (la croissance) de la plante.
Une récolte minutieuse
Au moment des vendanges que vous connaissez, on sélectionne avec attention les grappes les plus mûres et les moins charnues, car même si ce ne sont pas les plus belles, ce sont en fait les plus concentrées en arômes. Eh oui, c’est la beauté intérieure qui compte ! Une fois cueillies, les grappes sont exposées à la lumière du soleil pour effectuer un dernier tri à la parcelle, et exclure les grains trop translucides.
En salle des machines
Toutes les grappes sélectionnées sont ensuite passées dans une machine appelée fouloir érafloir pour séparer les grains de leur « squelette » (la rafle). Puis on procède à une macération en cuve, qui dure entre huit et vingt-quatre heures, jusqu’à l’obtention du goût souhaité. Pendant ce temps le jus et les grains sont régulièrement remués. A la fin de cette macération on ne récupère que la partie liquide présente dans la cuve, la partie solide entrant quant à elle dans la composition du vin rouge et du rosé d’assemblage.
Un travail de chimiste
A ensuite lieu la fermentation alcoolique qui transforme le jus de raisin sucré en vin alcoolisé, ainsi que la fermentation malolactique qui diminue l’acidité du jus. Ce dernier est ensuite passé au froid pour éviter de futurs dépôts dans la bouteille, et enfin filtré grâce à de la diatomée (filtre naturel à base de silice).
Un repos bien mérité
Après ce périple vient enfin la dernière étape, mais pas des moindres : la mise en bouteille. Une fois cela fait, le Rosé de Saignée reposera en cave entre quinze mois et dix ans. Au total la cuvée aura nécessité le tri de 100 % du produit pour en exclure 80 %, afin de ne vous offrir que le meilleur des jus.
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